Certaines histoires sont faites pour être racontées et partagées comme celle d'André Malraux, écrivain, résistant, ministre de la culture, farfelu génial menant une vie d'aventurier et de dandy au service d'une certaine idée de la France et de l'élégance.

Pour exprimer son génie, Charles De Gaulle, président sous la Vème république, lui crée spécialement un ministère : celui des Affaires Culturelles. Parmi les moments les plus marquants, celui qui nous reste en mémoire présente une délicieuse ambiguïté : Malraux a orchestré le transfert historique de la Joconde aux États-Unis pour faire plaisir à Jackie Kennedy. Elle l'avait demandé lors de sa visite en France.

Ce geste, d'une finesse diplomatique et d'un profond respect pour l'art, souligne le dévouement de cet homme pour favoriser les échanges culturels, renforçant ainsi son rôle de personnage éminent dans la diplomatie et la démocratisation de la culture. Pour d'autres, c'est un exemple clair du côté séducteur de Malraux, alimentant les rumeurs autour de sa relation étroite avec la Première dame américaine.

Pour faire revivre ce personnage aussi chic qu'unique, trois personnes se sont réunies : Alain Malraux, neveu de ce dernier et auteur, Alexandre Duval-Stalla, biographe d'André Malraux et créateur du prix littéraire éponyme, et Cyril Arvengas, fondateur de la Maison Gabriel Paris et dont le père a travaillé pour cet illustre et dandy personnage.

Maison Gabriel Paris marque sa profonde admiration pour cet homme si singulier en s'appropriant sa garde-robe avec des pièces iconiques : le costume, l'imperméable, la chemise, les cravates et les lunettes.